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    Bonjour 

      

     

     

     La Coriandre

     

    PROPRIÉTÉS DE LA CORIANDRE

    Carminatif, stomachique, antifébrifuge, bactéricide, apéritif, antalgique, antirhumatismal, tonique digestif, antiseptique, antispasmodique, excitant, stimulant, vulnéraire.

     

    UTILISATIONS DE LA CORIANDRE

    Grippe, fatigue, anorexie, diabète, insuffisance gastrique et pancréatique, aérophagie, flatulences, digestions pénibles, rhumatismes, fatigue, artériosclérose, spasmes, vertiges.

     


    La coriandre peut être consommée pour ses feuilles (fraîches ou séchées) ainsi que pour ses graines, deux parties qui sont assez distinctes quant à leurs teneurs en différents composés actifs. Jusqu’à maintenant, les effets sur la santé reliés à la consommation de coriandre n’ont pas été étudiés chez l’humain. Par contre, certaines propriétés attribuées à la coriandre ont été évaluées chez l’animal et cette fiche traitera notamment de ces études.

     

    Principes actifs et propriétés

    Antioxydants. Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. La coriandre renferme plusieurs composés antioxydants, principalement sous forme d’acides phénoliques, mais aussi de coumarins, de terpénoïdes et de flavonoïdes. Les feuilles de coriandre contiendraient davantage d’acides phénoliques que ses graines. En contrepartie, les graines renferment une petite quantité de flavonoïdes, des composés absents des feuilles. Une étude in vitro rapporte par ailleurs une activité antioxydante supérieure dans des extraits de feuilles de coriandre comparativement aux graines3.

    Selon le Fichier canadien sur les éléments nutritifs, les feuilles de coriandre fraîches contiennent des caroténoïdes, dont le bêta-carotène. À titre de comparaison, 125 ml de coriandre fraîche contiendrait presque autant de bêta-carotène que 250 ml de brocoli. Par contre, la même quantité de coriandre fraîche en contiendrait dix fois moins qu’une carotte, un légume reconnu pour son contenu exceptionnel en bêta-carotène. Rappelons que le bêta-carotène est mieux absorbé dans l’organisme avec des lipides au même repas et qu’il a la capacité de se transformer en vitamine A dans l’organisme. Les graines de coriandre, quant à elles, ne contiendraient pas ce précieux composé antioxydant.

    En plus de contribuer à l’activité antioxydante de la coriandre, la présence de ces substances expliquerait en partie son activité antibactérienne observée in vitro. Toujours dans des conditions expérimentales, il a été démontré que certains composés antioxydants des graines de coriandre présentaient aussi un effet antioxydant sur des cellules humaines5. Même si cette étude n’évalue pas la consommation spécifique de graines de coriandre, les résultats révèlent un certain effet protecteur contre le stress oxydatif dans l’organisme.

    Lipides sanguins. Des recherches réalisées chez les rats ont révélé que l’ajout de graines de coriandre à leur diète pouvait diminuer les taux de cholestérol total, de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) et de triglycérides, en plus d’augmenter les taux de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol). Il est à noter que ces propriétés ont été observées chez des animaux ayant un profil lipidique déjà détérioré et que la quantité de graines de coriandre utilisée représentait 10 % de leur alimentation quotidienne. Un des mécanismes d’action serait la diminution de l’absorption des acides biliaires dans l’intestin par l’effet de la coriandre, résultant ainsi en une diminution du cholestérol dans l’organisme. Ces résultats très préliminaires devront être évalués chez l’humain avant de conclure à l’efficacité probante de la consommation de coriandre sur les lipides sanguins.

    La coriandre pour le diabète?

     
    Des chercheurs ont démontré que l’ajout d’extraits de graines de coriandre à l’alimentation de souris diabétiques menait à une diminution de leur glycémie. Les graines de coriandre contiendraient des composés capables de stimuler la sécrétion d’insuline et d’augmenter l’entrée du glucose dans les cellules. Selon les auteurs de l’étude, la coriandre pourrait représenter un nouvel adjuvant alimentaire pour le contrôle de la glycémie chez les personnes diabétiques. Des études cliniques contrôlées sont toutefois nécessaire afin de vérifier si un tel effet se produit aussi chez l’humain.

     

     BON JEUDI : vache cadre

     

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    Pour la communauté : L'Art du Bien Être !!

    L'Ostéoporose

     

                                                         

     

    Notre capital osseux est constitué à la fin de l'adolescence, mais il faut veiller sur lui et le conserver le mieux possible tout au long de notre vie pour éviter l'ostéoporose. !

    méfiez-vous des médicaments

    "Le plus à risque est la cortisone qui perturbe l'assimilation du calcium, augmente son élimination et freine la formation du tissu osseux", explique le Pr Philippe Orcel.
    En pratique. "Si votre médecin vous prescrit un traitement à la cortisone au long cours, il essaiera de limiter la dose journalière à moins de 7,5 mg. Dans le cas où une dose supérieure doit être prévue, un traitement préventif sera proposé : vitamine D, calcium et biphosphonate."

     

     

     

    consommez du calcium

    Le calcium est important non pas parce qu'il colmate les pertes osseuses mais parce qu'il les empêche. En effet, lorsque le taux de calcium baisse dans le sang, l'organisme produit une hormone, la parathormone, qui libère le calcium (notamment des os) pour le mettre en circulation dans le sang. La parathormone accélère donc le remodelage osseux en augmentant, entre autres, la résorption osseuse.
    En pratique. "Il faut 1g de calcium par jour", conseille le Pr Philippe Orcel. "Il peut être apporté par les produits laitiers. Mais il faut aussi penser aux eaux minérales calciques qui apportent 0 calories et 0 cholestérol". Lesquelles ? Hépar, Contrex, Vittel.

     

    Attention aux régimes !

    "Un indice de masse corporel trop bas favorise l'ostéoporose", constate le Pr Philippe Orcel. Pour connaître le vôtre, divisez votre poids par votre taille en mètre carré (par exemple 1,70m x 1,70m). Si le chiffre que vous obtenez est en-dessous de 19, votre risque est augmenté.
    En pratique. Maintenez votre IMC entre 20 et 25 et si vous devez perdre un peu de poids, misez sur l'équilibre : n'abusez pas des fibres, n'oubliez ni les protéines ni le calcium. Pour une bonne dose de ce minéral, choisissez une eau calcique ou le fromage blanc à 0% qui apporte autant de calcium et de protéines que le fromage blanc non allégé mais sans les calories.

     

     

     

     

    Surveillez vos hormones

    "La chute de la production d'oestrogènes liée à la ménopause provoque une accélération du remodelage osseux avec une augmentation des ostéoclastes responsables de la résorption du tissu", explique le Pr Philippe Orcel. "Mais, dans une moindre mesure, le phénomène s'observe aussi chez l'homme avec l'andropause: la perte d'hormones sexuelles est aussi liée chez lui à une fragilisation du squelette."
    En pratique. "Le Traitement subsitutif de la ménopause n'est pas donné à titre préventif contre l'ostéoporose. En revanche, lorsqu'il est prescrit en dose suffisante, à une femme pour des raisons gynécologiques (bouffées de chaleur), les études ont montré que ses risques en matière d'ostéoporose étaient divisés par deux.

     

     

     

    Supplémentez en vitamine D

    "La vitamine D permet une meilleure absorption du calcium", explique le Pr Philippe Orcel." Toutefois, le manque de vitamine D est largement observé en France. Tois quarts des femmes accuseraient un déficit en la matière. Le dosage par test sanguin de la vitamine D stockée par l'organisme permet de dépister la carence. Il s'agit d'un examen simple, peu coûteux 30€ (remboursés par l'Assurance maladie) et très important pour la santé de ses os."
    En pratique : la vitamine D est très peu apportée par l'alimentation, seuls quelques poissons gras en contiennent mais en toute petite quantité. "Mieux vaut miser sur la supplémentation. Un traitement coûte quelques centimes d'euros, il est sans danger et très efficace", ajoute le spécialiste.

     

     

     

    Evitez les ennemis des os

    "Le tabac et l'alcool en grandes quantités favorisent la perte osseuse", note le Pr Philippe Orcel. De même, la caféine augmente l'élimination du calcium par les urines et les fibres perturbent son assimilation.
    En pratique. Essayer d'arrêter de fumer. Côté alcool "mieux vaut ne pas dépasser l'équivalent de 3 verres de vin par jour", conseille le spécialiste. Enfin, lorsque vous consommez des fibres (céréales complètes, légumes secs...), prenez votre dose de calcium lors du repas suivant.

    Et ne forcez pas trop sur le café et le thé qui lui aussi contient de la caféine.

     

     

     

    Des risques de fracture du col du fémur et de la hanche

    En terme de fréquence, la fracture du col du fémur ou de la hanche est la deuxième fracture liée à l'ostéoporose. Chaque année, en France, on compte environ 50 000 hospitalisations pour ce motif, contre 60 000 pour les fractures vertébrales et environ 35 000 pour les fractures du poignet liées à l’ostéoporose.
    "Le risque de fracture de la hanche augmente avec l'âge", précise le Pr Philippe Orcel, rhumatologue. L'âge moyen de survenue de ces accidents est de 81 ans chez les femmes.
    Comment l'éviter ? Il est important de travailler sa musculature et son équilibre afin de prévenir les chutes. De même, mieux vaut supprimer les tapis dans la maison, préférer les douches aux baignoires et s'équiper de chaussures maintenant bien le pied et munies de semelles antidérapantes.

     

     

     

     

    La mortalité en hausse

    "10 à 20% des personnes victimes d'une fracture de la hanche liée à une ostéoporose décèdent dans l'année qui suit l'hospitalisation", constate le Pr Philippe Orcel, rhumatologue. Un constat terrible qui s'ajoute à d'autres chiffres : dans l'année, 95% présenteront des difficultés à monter un escalier, 75% perdront leur autonomie dans leur activité quotidienne et 40% ne marcheront plus sans assistance. Un tableau sombre qui montre combien sont importantes la prévention de l'ostéoporose, d'une part, et la prévention des chutes, d'autre part. Toutefois, précise le spécialiste, "même si la fracture de la hanche est la plus grave, une étude a montré qu'une fracture considérée comme mineure pouvait aussi réduire l'espérance de vie.

     

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